Les cadres aussi sont des personnes – par Damien Leblond

Actualités, Selescope

23 avril 2019

Le 18e baromètre Cadremploi/IFOP en témoigne, les convictions des cadres d’aujourd’hui convergent avec celles de Selescope.

Daté du 21 mars 2019, ce 18e baromètre (Comment les cadres ont évolué en 10 ans) prend la mesure d’une évolution qui pourrait donner à croire que les convictions de Selescope étaient visionnaires.

Depuis toujours, nous affirmons l’importance de recruter des personnalités, et pas seulement des diplômes, des compétences professionnelles, une expérience… En 2019, 28 % des cadres pensent que les qualités personnelles seront une des compétences les plus recherchées dans 10 ans.

Selon les cadres interrogés, les diplômes surtout sont démonétisés : 31 % d’entre eux jugent que c’était un argument décisif il y a dix ans, mais seuls 16 % y accordent de l’importance aujourd’hui et seulement 6 % pensent qu’on y fera encore attention dans dix ans.  

Ne prendraient-ils pas leur désir pour des réalités ? Sans doute un cadre d’aujourd’hui aspire-t-il à être choisi parmi tous pour sa personnalité, à être considéré dès le recrutement comme une personne à part entière, une personne unique.

Ajoutons que dans l’esprit des cadres, dans les dix ans, compétences personnelles et « expertise métier » resteront complémentaires.

« Les résultats de notre baromètre, commente Thibaut Gemignani (CEO de Cadremploi), révèlent de nouvelles tendances qui nous permettent de dessiner les contours du cadre de demain, qui se retrouve challengé : un professionnel recherché davantage pour son expertise métier et ses qualités relationnelles que par son bagage académique. Le cadre est ainsi en train d’évoluer vers un profil alliant savoir-être et savoir-faire avec une ambition : celle d’être heureux grâce à un travail qui a du sens dans un environnement épanouissant ».

Peut-être vous demandez-vous quelles compétences personnelles sont en 2019 privilégiées par les cadres.

Ils estiment que les plus importantes sont l’agilité avec l’adaptation aux changements (37 %), la capacité d’organisation (33 %) et l’aisance relationnelle (32 %).

 

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