Évaluer la capacité d’un dirigeant et de son équipe à porter une thèse d’investissement : un luxe devenu nécessité pour les fonds

4 juillet 2025

Face à un risque humain de plus en plus déterminant, les fonds d’investissement intègrent l’évaluation des équipes dirigeantes dans leurs due diligences. Une évolution stratégique à laquelle répond l’approche déployée par le cabinet Selescope avec sa marque Scopexec.

Parmi les actifs intangibles d’une entreprise, le dirigeant et son équipe demeurent l’un des plus décisifs… mais aussi l’un des moins systématiquement analysés. Ce constat est en train d’évoluer. Dans un environnement d’investissement plus sélectif, tendu par la hausse des taux, la pression sur les rendements et l’exigence de performance opérationnelle, les fonds de capital-investissement réévaluent la place du facteur humain dans leurs décisions.

Au-delà du produit, du modèle économique ou des indicateurs de performance, la capacité des leaders à exécuter la stratégie devient un critère différenciant, voire décisif. De nombreux investisseurs ont été confrontés à des situations où un management insuffisamment aligné ou mal préparé aux transformations attendues a freiné, voire compromis, la trajectoire post-deal.

Un nouveau standard de due diligence

Historiquement, les due diligences portaient sur les dimensions financières, puis juridiques, opérationnelles, stratégique, récemment RSE. L’évaluation du capital humain – et en particulier du dirigeant – était souvent traitée de manière informelle, appréciation d’un feeling, ou tardive.

Aujourd’hui, cette approche apparaît obsolète. L’enjeu n’est plus uniquement d’évaluer une performance passée, mais de mesurer l’adéquation entre un dirigeant, une équipe et les enjeux futurs de l’entreprise : passage à l’échelle, internationalisation, transformation organisationnelle, retournement ou cession.

Dans ce contexte, des cabinets spécialisés comme Selescope sont de plus en plus intégrés dès les premières phases d’analyse. Leur rôle : objectiver, rationnaliser, contextualiser et fiabiliser l’évaluation des dirigeants en place.

Une méthodologie centrée sur l’alignement stratégique

L’approche Scopexec, développée par Selescope repose sur une triple lecture :

  • Un cadrage stratégique précis des attendus, en lien avec la feuille de route post-investissement et les exigences du marché.
  • Une évaluation approfondie du mode de fonctionnement du dirigeant et des cadres clés, dans leurs dimensions individuelles et collectives : leadership, potentiels, capacité d’alignement, posture managériale, résistance au stress, projection dans la complexité, pensée critique, cohésion sociale et opératoire…
  • Une synthèse orientée décision, permettant de conforter une prise de participation, de préparer une montée en puissance, ou d’accompagner une transition.

L’enjeu ne se limite pas à dresser un « portrait psychologique ». Il s’agit d’analyser la compatibilité entre un individu, un environnement et une ambition stratégique. L’évaluation n’est pas un jugement, mais un levier de clarification et de sécurisation.

Anticiper les points de rupture

L’intégration de cette démarche permet aux fonds d’investissement d’anticiper les points de rupture potentiels, notamment lors de changements de cycle, d’ouverture du capital ou de renforcement de la gouvernance. Elle favorise aussi une meilleure relation entre le dirigeant et ses actionnaires, en installant une communication plus lucide et structurée autour des rôles, des attentes et des leviers d’accompagnement.

Certains fonds vont jusqu’à institutionnaliser cette pratique, en l’intégrant à leur gouvernance post-deal, sous forme de bilans réguliers du leadership.

Une dynamique confirmée sur le terrain

En 2024, les équipes Scopexec ont réalisé 56 missions de Due Diligence pour des fonds small et mid cap. Ce volume reflète une tendance de fond : l’évaluation des dirigeants devient une étape structurée, attendue et même exigée dans les process d’investissement.

Vers une gouvernance plus humaine et plus lucide

Dans un marché où l’exécution est souvent plus complexe que la stratégie elle-même, l’évaluation du dirigeant devient une composante essentielle de la performance durable.

Ce qui pouvait apparaître comme un luxe ou une intrusion est désormais perçu comme une exigence légitime et rationnelle de pilotage.
L’intuition ne suffit plus. L’investisseur d’aujourd’hui veut des données humaines aussi robustes que les données financières.

Cette conviction nous guide depuis plus de 20 ans dans l’accompagnement des fonds et des dirigeants.
Parce qu’un bon deal commence toujours par une bonne lecture de l’humain.

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